Communiquer

La communication est à la base de la relation. Si vous savez communiquer, vous établirez des relations harmonieuses. La communication est un pont de compréhension entre plusieurs individus. C'est l'action de transmettre des informations ou des connaissances (interlocuteurs de niveaux différents exemple professeur-élève) ou s'il y a échange de les mettre en commun (interlocuteurs de même niveau exemple collègues de travail). Il faut prendre en compte les mots utilisés, l'intonation, le langage du corps (exemple est-ce qu'il dit qu'il est content de me voir en m'embrassant avec un ton enjoué ou est-ce qu'il dit qu'il est content de me voir en reculant avec un ton maussade). Prendre en compte la relation c'est aussi être tolérant car l'autre est différent de soi et pense différemment ; c'est être empathique car le message que l'on envoie a un impact émotionnel sur celui qui le reçoit.

Commençons d'abord notre cheminement par les bases de la communication. Toute personne est et a un univers qui lui est propre, une façon de concevoir le monde et la réalité. Chacun aura une façon différente d'entrer en contact, de fonctionner, d'aborder les problèmes, de communiquer, de réagir aux nouveaux défis, de réagir face au stress. Pour rejoindre une autre personne, tout au moins pour créer le contact, il faut établir un pont.

Chacun croit détenir le vrai sur un fait. Et c'est vrai pour chacune des parties. Je m'explique. C'est comme ci vous regardiez une peinture. Selon l'angle où vous vous trouvez vous ne verrez peut-être pas les mêmes détails. Selon la lumière du jour, vous ne verrez pas les mêmes teintes. Dans les échanges, selon vos croyances vous ne verrez pas une même situation de la même manière. Vous pouvez même, selon vos états d'humeur, modifier votre propre perception. Nous sommes donc tous biaisés. Différentes et pourtant toutes les vérités co-existent. Ensemble soyons plus que la somme des parties, trouvons un lien, un accord qui réunira les vérités. Ce n'est bien souvent pas blanc ou noir, pas oui ou non, mais une réponse bien plus complexe avec des dégradés de gris.

Qu'est-ce qu'il est bien ou mal de faire ? Encore une fois, chacun agit avec son cœur, avec ses valeurs, ses projets, son éthique personnelle. Et c'est ce qu'il faut être, en accord avec son cœur et respectueux de l'équilibre de l'autre. Ce qui est bien pour moi ne le sera sans doute pas pour vous. Il ne faut donc pas chercher à imposer « des vérités » car cela nuit à l'équilibre de l'autre. Cela n'empêche pas l'échange car nous grandissons de l'expérience des autres. L'expérience vécue est une vérité pour celui qui l'a expérimentée mais elle n'est qu'une information pour celui qui la reçoit. C'est au receveur de décider d'en faire une expérience ou non. Si chacun veut imposer sa vérité à l'autre, la dispute est inévitable et on ne peut clairement plus parler de communication, le pont est rompu. Ecouter ce que l'autre à à dire c'est respecter son point de vue, mais on n'est pas pour autant obliger d'y adhérer.

Faire face aux critiques. Les remarques positives peuvent se faire en public mais les critiques négatives se font en privé pour ne pas humilier la personne (impact émotionnel). Si vous avez une critique négative à faire, n'ayez pas peur de la faire parce que vous jugez ça négatif, c'est exprimée votre vérité. Cependant, il y a des manières pour ne pas blesser. Les critiques permettent de progresser mais ne doivent pas être dîtes dans un but négatif. Il ne faut pas confondre critique et reproches. Les reproches viennent souvent d'attentes irréalistes, on attend trop de l'autre, plus que ce qu'il ne peut donner et cela reflète souvent un manque intérieur. D'abord accordez-vous sur les faits. Exprimez VOTRE sentiment plutôt qu'un jugement. Parlez en utilisant le « je » plutôt que le « tu » accusateur. Par exemple, plutôt que de dire « tu m'as fait un sale coup », insistez sur le caractère subjectif de votre remarque « j'ai l'impression d'avoir été mis à l'écart et ça m'a contrarié ». Essayez de terminer votre échange sur quelque chose de positif. Pour admettre une erreur, montrez à votre interlocuteur que vous prenez le reproche en compte. Pour cela, ne l'interrompez pas, assurez-vous qu'il ait bien fini de parler et qu'il est attentif avant de vous exprimer à votre tour.

Parmi les nombreux obstacles à une bonne communication, certains relèvent de croyances, d'idées préconçues pouvant donner lieu à des attitudes et des comportements qui bloquent la transmission du message.

Toute communication est un rapport de force= Nous avons plus à gagner à respecter les intérêts de l'autre pour aboutir à un résultat.

Les autres devraient comprendre mes intentions et mes demandes= Il vaut mieux vérifier si notre message a été perçu comme on a voulu le transmettre. L'autre ne voit pas les choses comme moi.

Je communique avec les autres de la façon dont j'aimerai que l'on communique avec moi= Il est préférable, pour bien se faire comprendre, de communiquer avec les autres comme ils aiment.

Il ne comprend pas ce que je lui dis, il est de mauvaise foi= Les autres font du mieux qu'ils peuvent. Si le message ne passe pas mieux vaut travailler sur soi et trouver une façon différente de s'exprimer.

On peut résoudre n'importe quel problème en communiquant= Parfois la meilleure solution est de garder le silence et de rester à l'écart le temps que les émotions redescendent. Cela permet d'obtenir le calme, d'avoir du temps pour sa réflexion et de pouvoir par la suite mieux la transmettre.