Tolérance
- Christelle
- 25 oct. 2019
- 3 min de lecture
Comme nous l'avons vu, chaque personne est différente et chacun voit le monde différemment, en ça tout le monde se rejoint. Faire preuve de tolérance envers les autres c'est avoir compris cette règle essentielle. La tolérance c'est le respect des opinions politiques, sociales, religieuses différentes des siennes. Il est important quand on a compris ça, de le transmettre autour de soi, un peu comme un missionnaire de la tolérance pour un effet boule de neige.
Quand on fait face à l'intolérance, soyons pédagogue en commençant déjà par montrer l'exemple. Une personne qui agresse est souvent une personne en souffrance. Elle a besoin qu'on lui montre et lui fasse expérimenter d'autres voies dans la douceur et la compréhension. Par exemple, on ne peut pas dire à un enfant d'arrêter de tapper en le frappant. Il ne faut pas non plus tenter de le contraindre physiquement (c'est comme une agression). Il faut au départ être suffisamment bien ancré pour montrer l'exemple et garder son calme. On amène l'enfant à se calmer dans sa chambre. S'il refuse, laissez-le se calmer là où il est. Ensuite ayez une conversation avec lui, que vous avez compris qu'il était en colère, qu'il a le droit de l'être, que ça vous arrive aussi parfois mais que tapper c'est quelque chose de grave. La colère ne justifie pas que l'on fasse mal à l'autre ou qu'on est des attitudes destructrices. Donnez lui des solutions alternatives, quand tu sens que tu es en colère tu peux aller te calmer dans ta chambre et en ressortir quand tu es calmé pour pouvoir ensuite dire ce qui ne te convient pas, ou si l'enfant n'est pas chez lui, apprenez lui la relaxation par le souffle (inspire lentement par le nez et expire à fond par la bouche, ne le faites pas plus de 3 fois).
On n'apprend pas par la punition ou la contrainte. C'est donc une perte d'énergie. Ce n'est pas une action constructive bien au contrainte la personne peut se revendiquer davantage dans son comportement négatif car elle ne se sera pas sentie comprise et elle n'aura pas appris. La gestion de la frustration s'apprend. La frustration révèle souvent nos peurs, peur de manquer, peur d'être rejeté, etc. Il faut donc travailler ses peurs (cf posts Etablir ses limites et Surmonter ses peurs).
Les autres ne peuvent donner que ce qu'ils ont/ce qu'ils sont. De ce principe, il ne faut pas attendre des autres plus que ce qu'ils ne peuvent donner. Avoir des attentes irréalistes par rapport à quelqu'un reflète un manque intérieur en soi. Plutôt que d'attendre des autres qu'ils répondent à tous nos besoins et d'être dépendant d'eux, cherchons pourquoi nous avons ce vide en nous et comment le combler en développant nos propres capacités.
C'est donc aussi savoir faire preuve d'indulgence. Tout le monde se trompe, tout le monde fait des erreurs, c'est comme cela que l'on apprend. Nous attirons à nous ce/ceux qui nous ressemble(nt). Travaillons alors sur nous sur pourquoi nous avons attiré ça. Nous donnons notre accord pour expérimenter ces choses. La Terre est le théâtre de ses expérimentations. C'est comme cela que l'âme évolue. Quand on sait que l'âme évolue, que ce n'est qu'une étape d'apprentissage, quand votre regard s'étend au-delà, il est plus facile de pardonner. Le pardon ne vient pas du mental qui dit « je te/me pardonne » c'est le ressentir dans son cœur. C'est se débarrasser d'un poids et devenir plus léger. C'est devenir un peu plus en paix, dans l'amour inconditionnel, avec soi-même et les autres.
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